La sauvage.



La langue se transforme en briquet.
Les doigts en brandons ardents.
Les mots en escarbilles qui
                          embrasent la nuit.

Un regard brouillé
                                   par le sang.
Tout s'eteint.
Tout s'étend.
Le brasier contenu dans
Deux corps d'argent.

Affamés
                               pareils au loup.

Jamais deux notes de musique
N'auront rendues corde si fébrile.


                     L'étang humide et créateur.

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Le wild. nuit du 21 août.

4 commentaires:

Zwein a dit…

Je lis ça et je me dis :
http://bit.ly/N9fDAU

Arielle a dit…

Fuck yeah nounours.

Zwein a dit…

Nounours? Are you talking to me?

Arielle a dit…

Why not ?